L’innovation technologique et médicale azuréenne au service du vivant
L’innovation dans les sciences et technologies du vivant est portée sur la Côte d’Azur par une recherche publique structurée en pôles d’excellence autour de l’Institut de Pharmacologie Moléculaire et Cellulaire (IPMC), le Centre Méditerranéen de Médecine Moléculaire (C3M), l’Institut de Biologie de Valrose (IBV) , l’Institut de Recherche sur le Cancer et le Vieillissement (IRCAN) et l’Institut National de Recherche en Informatique et en Automatique (INRIA).
La filière, en pointe sur l’oncologie, les maladies du système nerveux central, la nutrition et le métabolisme, la dermatologie et les pathologies de l’œil, s’est naturellement ouverte sur l’e-santé en profitant de l’expertise TIC concentrée à Sophia Antipolis, et trouve des débouchés dans la «silver économie » sur une Côte d’Azur qui offre un terrain fertile pour conduire études cliniques et expérimentations.
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Biopharma
Des pôles scientifiques innovants, terrain fertile pour des entreprises leaders
Instituts de recherche et laboratoires
De la création de l’Institut de Pharmacologie Moléculaire et Cellulaire (IPMC) à celle de l’Institut de Biologie de Valrose (IBV), l’organisation de la recherche publique fondamentale a favorisé les innovations thérapeutiques et médicales, et consolidé des filières d’excellence. Les deux instituts accueillent chacun une vingtaine d’équipes composés des meilleurs chercheurs du CNRS, de l’INSERM et de l’Université Nice Sophia Antipolis. A leur actif : des travaux régulièrement primés comme ceux sur les dysfonctions cérébrales qui interviennent dans la maladie d’Alzheimer (Professeur Frédéric Checler) ou encore sur les propriétés anti douleur du venin du Black Mamba (Professeur Michel Lazdunski). Le Centre Méditerranéen de Médecine Moléculaire (C3M), localisé dans l’un des plus grands hôpitaux de Nice, l’Archet, bénéficie de conditions optimales d’interactions avec les praticiens pour ses travaux, notamment sur le cancer.
Grâce à ce terreau ont émergé des laboratoires d’excellence comme Signalife , dont les travaux sont orientés vers la recherche de nouveaux médicaments contre le cancer, les maladies neurologiques et cardiaques. Autour du redéploiement des services de l’hôpital Pasteur à Nice, l’un des plus gros chantiers hospitalo-universitaire en France, de nouvelles entités ont vu le jour comme la Fondation Claude Pompidou, appelée à devenir un centre pilote de soins, de recherche et prévention pour la maladie d’Alzheimer, l’Institut de la Face et du Cou, centre de référence en oncologie et chirurgie cervico-faciale, ou encore l’Institut de Recherche sur le Cancer et le Vieillissement (IRCAN) . 2e centre national de protonthérapie et 3e centre mondial pour la prise en charge des mélanomes de la choroïde, le centre Antoine-Lacassagne mettra en service en 2014 un cyclotron de 2e génération, profitant des avancées spectaculaires en matière d’informatique et de physique nucléaire pour traiter davantage de types de cancers. En octobre 2014, les équipes du CHU de Nice et de ‘lInserm (Université Nice Sophia Antipolis) ont réalisé une première mondiale grâce à une étude permettant de détecter pécocément le cancer des poumons par simple prise de sang.
Enfin, le Centre Mémoire de Ressources et de Recherches (CMRR) adresse la maladie d’Alzheimer et les pathologies apparentées à travers recherche fondamentale et clinique, animation de réseaux, soins et enseignement.
Startups et multinationales
La valorisation de la recherche donne naissance à des spin-off comme TxCell (INSERM), spécialiste des immunothérapies cellulaires pour le traitement des maladies inflammatoires, Immunosearch, spécialisé dans les tests toxicologiques in vitro pour l’industrie cosmétique, ou encore VenomeTech (IPMC), qui exploite des composés de venins pour le développement de nouvelles molécules dans les domaines de la douleur, du cancer et des maladies du système nerveux central. Ces start-up viennent renforcer un tissu d’entreprises où se distinguent des ténors comme Lundbeck, leader danois sur le marché des médicaments contre les troubles du système nerveux central qui a racheté l’unité de production pharmaceutique de Elaiapharm à Sophia Antipolis en 2009, Galderma, qui a construit à Sophia Antipolis le plus grand centre de R&D au monde entièrement dédié à la dermatologie (500 personnes), Virbac, huitième laboratoire mondial dans la santé animale, les Laboratoires Genévrier, spécialisés en rhumatologie, gynécologie et dermatologie et disposant du 1e centre européen de culture cellulaire à visée thérapeutique, ou encore Iris Pharma, société de recherche sous contrat (CRO) spécialisée dans la recherche préclinique et clinique dans le domaine de l’ophtalmologie.
Réseaux professionnels
Cette communauté biopharma est fédérée au sein d’Eurobiomed, l’un des principaux clusters santé en France .
Eurobiomed, le biocluster Mediterranée |
Source Eurobiomed 2012/2013. |
Ophta-biotech, plate-forme collaborative fédérant une quarantaine de laboratoires, industriels, praticiens et associations de patients, travaille sur les pathologies de la vision, croissantes avec le vieillissement.
La Société Européenne de Cardiologie (ESC) a choisi Sophia Antipolis pour établir son siège, à la fois lieu de formation des cardiologues européens et centre de conférence.
La Société Européenne d’Oncologie Médicale (ESMO) a quant à elle établi ses bureaux à Nice pour regrouper et développer les fonctions européennes de communication, web, gestion des adhérents et publications scientifiques.
Santé numérique et dispositifs médicaux
Santé numérique et dispositifs médicaux
La convergence des sciences du vivant et des technologies de l’information trouve un écosystème unique sur la Côte d’Azur, où trois pôles de compétitivité optimisent la collaboration des laboratoires de recherche et des entreprises innovantes.
Panorama e-santé |
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Imagerie médicale
L’expertise en imagerie médicale et dans les nouveaux outils de diagnostic est soutenue par la présence à Sophia Antipolis de l’INRIA Sophia Antipolis Méditerranée, dont l’un des axes de recherche est focalisé sur la médecine et sur la biologie computationnelles, et qui dispose d’une plate-forme technologique en imagerie médicale. Plusieurs projets de recherche ont donné lieu à des essaimages, comme Focus Imaging (racheté par Median Technologies), qui développe des solutions logicielles permettant d’optimiser les informations tirées de l’imagerie médicale en oncologie et donc d’optimiser les traitements, ou encore Therapixel, spécialisée dans les solutions interactives de visualisation et d’analyse d’images médicales en salle d’opération.
Implants
Dans le traitement du handicap, plusieurs entreprises développent des implants (chirurgicaux et orthopédiques), comme Intégra Neuroscience, Orthomed/Summit Medical ainsi que Neurelec, spécialiste des implants cochléaires, qui a rejoint, en 2013, l’un des leaders mondiaux du secteur, le Danois William Demant.
Innovation numérique
D’autres projets de recherche associent le CHU et le pôle de compétitivité mondial Solutions Communicantes Sécurisées (SCS). Ils se sont concrétisés notamment par la création du Centre d’Innovation et Usages en Santé (CIU Santé), centre expert innovant de ressources et de compétences qui propose aux industriels de tester, expérimenter et évaluer des solutions innovantes en milieu hospitalier, en EHPAD et à domicile.
Le principal axe stratégique de France Silver Eco (ex-Centre National de Référence Santé), basé à Nice est l’innovation numérique. France Silver Eco s’est installé en 2014, aux côtés du CIU Santé et de la fondation Dream-it (STIC), dans l’espace Open Innovation Delvalle, lieu d’expérimentation et de démonstration des solutions numériques au service de la santé à domicile et de l’autonomie, en construction dans le quartier Pasteur de Nice.
Autonomie et vieillissement
Une région connectée, pionnière de la silver économie
Les pathologies liées au vieillissement ouvrent de nouveaux champs d’investigation pour les chercheurs comme pour les industriels qui trouvent sur la Côte d’Azur, compte tenu de la pyramide des âges et de la concentration de praticiens et chercheurs, un terrain de prédilection pour combiner recherche fondamentale, études cliniques et expérimentations.
La Côte d’Azur cumule les expertises sur différentes pathologies liées au vieillissement : maladies dégénératives (Alzheimer), cancer, maladies de l’œil, diabète, maladies cardiaques.
Les séniors sur la Côte d’Azur |
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Le Centre National de Référence santé à domicile & autonomie et le Centre d’Innovation et Usages en Santé (CIU), basés à Nice, facilitent l’innovation en mettant en réseau les expertises au service de la santé et de l’autonomie.
TIC, santé et autonomie |
Expérimentation de services et outils pour les personnes âgées ou dépendantes
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Talents
Un vivier de chercheurs et étudiants au service de l’excellence dans les sciences du vivant
Les équipes de l’Université de Nice-Sophia Antipolis, de l’INSERM et du CNRS sont associées au sein de laboratoires mixtes d’excellence. Pas moins de 17 équipes de recherche travaillent à l’Institut de Pharmacologie Moléculaire et cellulaire (IPMC), 21 équipes à l’institut de Biologie de Valrose (IBV).
Recherche fondamentale, études cliniques, expérimentations numériques : le terreau azuréen favorise l’excellence et les travaux des chercheurs azuréens
sont régulièrement distingués.
Les chercheurs azuréens de la santé primés |
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La forte interconnexion des mondes de la recherche et de l’enseignement, une spécificité française renforcée par l’écosystème azuréen, permet le plus souvent aux étudiants, comme aux entreprises, de profiter directement de cette excellence académique.
Ils sont environ 3400 étudiants en médecine et 3700 étudiants des disciplines scientifiques dans les universités azuréennes.
Mais les spécialistes de la santé viennent aussi de toute la France pour profiter des conditions de vie et de travail de la Côte d’Azur – La région PACA est la 1ère région française pour la densité médicale, avec 30.000 docteurs, dentistes et pharmaciens.
Formations biotech / IT santé: zoom sur Polytech Nice Sophia |
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L’observatoire des compétences de Sophia Antipolis Careers et e-DRH recense les compétences spécifiques de 10 375 profils actifs dans les secteurs des biotechnologies, santé et pharma. › sophiaantipolis-careers.com
6 raisons de choisir la Côte d’Azur
pour les entreprises de santé / sciences du vivant
- Des expertises pointues dans les domaines de l’immunothérapie, la cancerologie, les maladies rares les maladies du système nerveux central, la dermatologie, l’imagerie médicale, les implants, l’ophtalmologie
- Un positionnement stratégique pour une région attractive, internationale et ultra-connectée offrant un accès privilégié à l’ensemble du marché européen et méditerranéen
- Une population âgée et prospère qui, attirée par le littoral, profite de la densité des établissements de santé et des expertises développées sur la Côte d’Azur
- La capacité d’innovation de la 1ère technopole européenne : Sophia Antipolis et la présence d’acteurs majeurs à la croisée des secteurs TIC et santé
- Un financement privilégié de votre R&D avec un accès direct au Crédit impot recherche, le meilleur financement de l’innovation en Europe
- Des ressources humaines qualifiées et polyglottes attirées par la Côte d’Azur
- Des sites d’activités attractifs à des prix compétitifs, denses en réseaux professionnels portés sur l’innovation.
Chiffres clés |
Le secteur Santé & Sciences du vivant de la Côte d’Azur:
Données CCI NCA, Alpes Maritimes (sauf indication contraire). |